C’est une offre de restauration très variée que proposera désormais à ses clients Butard Enescot. Le traiteur vient en effet d’annoncer le rachat du Groupe Raynier Marchetti, constitué des marques Raynier Marchetti, Honoré James (depuis 2013) et Traiteur du Marais (depuis 2014). « Nous avions depuis des années la conviction qu’il nous fallait créer une seconde marque afin de répondre à d’autres attentes, explique Hubert Primas, directeur général de Butard Enescot. Deux possibilités s’offraient à nous : la créer en interne ou bien en externe. C’est ainsi que des décisions engagées fin 2014 ont donné lieu à un rachat de 100 % des actions de Raynier Marchetti, en faisant ainsi la seconde marque de Butard Enescot. » Cette nouvelle entité sera présidée par Jean-Marie Paul, fondateur de Butard Enescot, et animée par ses deux fils, Alexandre et Maxime Paul, aux côtés du directeur général Hubert Primas, avec pour ambition affichée de « construire le 1er Traiteur Organisateur de Réception indépendant en France ». Ainsi, les deux marques principales seront conservées et leur positionnement sera renforcé grâce à une « extension et un élargissement des solutions et des services » amenant à la création de deux offres distinctes :
- une offre sur mesure « haute couture » avec Butard Enescot et Traiteur du Marais
- une offre Business avec Raynier Marchetti et Honoré James. Butard Enescot ajoutera également une corde à son arc en intégrant l’offre de plateaux-repas déjà proposée par Raynier Marchetti, qui sera enrichie par l’apport des clients de la marque haut de gamme. La marque Traiteur du Marais deviendra quant à elle l’incubateur du groupe et se tournera vers une clientèle issue des métiers de l’art et de la mode.
Un Pavillon Butard Enescot ?
Côté lieu, le groupe nouvellement formé prend ses quartiers au Pavillon d’Armenonville, dont Butard Enescot a repris la concession à l’automne dernier, et ne compte pas s’arrêter là. « Nous avons des visées sur d’autres lieux », annonce Hubert Primas, avant d’ajouter que le traiteur réfléchit à ouvrir son propre pavillon. « Nous avons la volonté de concurrencer les marques anciennes du secteur (Potel & Chabot et Lenôtre, ndlr) avec une nouvelle dynamique. Il s’agit d’une étape importante pour notre développement et pas une fin en soi », conclut-il. À bons entendeurs…
