Château de Noirieux

Au fond de la vallée, le voile de brume s'étire puis se dissipe... La lumière renaissante ranime l'éclat doré de la pierre de tuffeau, effleure voluptueusement les champs d'ardoise gris bleuté coiffant le manoir et le château. Le parc retrouve ses reliefs et reprend ses couleurs. A l'horizon, le ciel de Loire s'éclaircit, se dessine et dévoile ses pastels si chers à Turner. Noireux s'éveille... De sa voix cristalline, la rivière appelle à la promenade, enchantée par le concert joyeux de myriades d'oiseaux qui peuplent le domaine. Au retour, quel bonheur de goûter, au coin de la cheminée, à quelques instants de quiétude dans le silence feutré du grand salon où un remarquable piano à queue marqueté invite, irrésistiblement, à se mettre au clavier...